lundi 14 mars 2011
Hiver guyanais
Pour présenter les dernières photos de la maison, un aperçu de la récente période pluvieuse.
Guillaume s'est improvisé en ingénieur hydraulique pour canaliser cette petite rivière qui menaçait d'anéantir la piste...
Quand on subit ces averses avec un bon vent d'est, on comprend les grands débords de toit des maisons. A peine installée, la cuve de 1600 l était remplie en une nuit (+ de 40 l/m2...).
Petits détails "bioclimatiques" encore, si en métropole on cherche a isoler au maximum du vent et à récupérer le rayonnement solaire pour chauffer, ici la maison est complètement ouverte pour rafraîchir alors que les 2 auvents apportent un maximum d'ombre (ils seront couverts de waï, des tresses de feuilles séchées).
Et coté vent dominant, il y a une autre "casquette" pour limiter la pluie à l'intérieur.
Depuis la dernière fois on a d'abord couvert la terrasse.
Ces superbes poteaux, c'est du bois cathédrale, avec des formes assez hallucinantes. Le débord pour la pluie est aussi impressionnant. Et pour ne pas abimer ce bois, j'ai mis le lien à l'horizontal avec des queues d'aronde.
J'en profite pour montrer une autre petite "fantaisie" sur le auvent arrière. Ce "trait de Jupiter" qui prolonge la poutre...
Après ça, on a fait l'escalier qui mène à la mezzanine.
Et c'est un florilège d'essences!
Poteaux en wapa et saint martin rouge, marches et limons en angélique, palier et rambarde en wacapou. Et notre petite "cerise sur le gateau", les 2 morceaux violet c'est de l'amarante.
Pour s'amuser encore un peu j'ai essayé de sculpter une grenouille sur le grand poteau, mais le wapa est plutôt réputé pour fendre facilement...
Et puis une dernière photo pour remercier les amis qui viennent nous voir même si ça n'est pas encore bien confortable.
Merci aussi pour sa patience à Anne qui attend aussi un petit et voudrait bien emménager!
A bientôt
dimanche 6 mars 2011
Sans tambour ni trompette
Je voudrais revenir sur nos petites vacances de décembre dernier. Avec Guillaume et un couple d'amis on est allé faire la descente en canoë du Tapanahony au Suriname.
C'était une belle expérience et je voulais remettre quelques photos.
Mais cette rivière a une actualité au Surinam. En effet, pour recharger en eau un grand barrage, le pays voudrait dévier une partie de l'eau du Tapanahony et de 2 autres rivières. Bien sûr, l'augmentation de production d'électricité va améliorer les conditions de vie et surtout le potentiel industriel,. Mais les travaux, avec routes d'accès et autres équipements nécessaires, se feront dans la forêt primaire et auront un gros impact sur les villages amérindiens qui vivent près de la rivière.
Dans quelques années, ces paysages seront donc bouleversés puisque l'appel d'offre pour réaliser les travaux se termine à la fin du mois.
Je termine avec le Kassi Kassima, qui était le début de notre petite expédition, pour rappeler, comme le dit P. Rabhi, que la nature sera toujours là, pas l'Homme. C'est nous qui avons besoin d'elle et pas le contraire...
C'était une belle expérience et je voulais remettre quelques photos.
Mais cette rivière a une actualité au Surinam. En effet, pour recharger en eau un grand barrage, le pays voudrait dévier une partie de l'eau du Tapanahony et de 2 autres rivières. Bien sûr, l'augmentation de production d'électricité va améliorer les conditions de vie et surtout le potentiel industriel,. Mais les travaux, avec routes d'accès et autres équipements nécessaires, se feront dans la forêt primaire et auront un gros impact sur les villages amérindiens qui vivent près de la rivière.
Dans quelques années, ces paysages seront donc bouleversés puisque l'appel d'offre pour réaliser les travaux se termine à la fin du mois.
Je termine avec le Kassi Kassima, qui était le début de notre petite expédition, pour rappeler, comme le dit P. Rabhi, que la nature sera toujours là, pas l'Homme. C'est nous qui avons besoin d'elle et pas le contraire...
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