Ambiance andine |
Meme si Santiago ne m'a pas vraiment emballé, je quitte le Chili avec plus de modération sur leur politique et l'envie de connaître un peu plus ce long pays...
Ça commence par un petit clin d'oeil au dernier voyage avec les oliviers de la région, spécialité du coin, avec le vin (qui n'est pas "sacralisé" comme en France puisqu'il est couramment mélangé avec du soda, du jus de fruit ou en glace, comme l'excellente glace syrah-coco que je vous recommande). Aprés 70km, petite déception sur l'hospitalité au voyageur, ça sera dans la tente.
Le lendemain commence la pampa redoutée, et elle est redoutable... interminable route monotone, soleil de plomb et la broussaille d'épineux n'offre aucune ombre. mais en plus, la petite pluie de la veille a revigoré les moustiques au point que le moindre arrêt est un déchainement de piqures... Quand on a les fesses en feu, pas encore habituées à la selle, ça frole le masochisme!
Sur ma carte, la première ville est à 100km, à la limite avec la province de S. Luis. Au contrôle de police je demande : "c'est encore loin Encon?", "C'est tout ça...", quelques maisons et une station service... Bon, d'aprés la carte il y en a une autre à 60km, je me dis : demain je me ferai de vrais courses pour les 200km de pampa à venir.
De nouveau chaleur, moustiques, fesses en feu, et enfin le panneau "La Tranca", et puis rien à part quelques maisons abandonnées! minablement je récupère 2 litres d'eau douteuse, un pain et une boîte de paté chez Orlando, seul habitant avec ses parents. Ça va être dur pour les 2 jours... aprés une centaine de bornes, la monotonie est à peine perturbée par un panneau "ici l'Etat va construire un pénitencier", ça calme. Plus loin, le coin semble correct, avec de l'ombre, mais toujours des moustiques, je repars avec une crevaison. Aprés la réparation, je vois un chantier de forage pour l'eau de la prison... c'est un peu épargné par les moustiques, et il y a 2 employés, mes sauveurs : je peux prendre une douche, manger, dormir dans un lit, et surtout un d'eux doit aller en ville le lendemain avec son pick-up... il m'épargne les 80 km de cette pampa si hostile!
4è j. donc, la suite est toujours monotone, mais avec les arbres et les fleurs sur le coté ça change tout... 90 km pour Villa Dolorès, la double glace de triple boules est nécessaire. Le soir, en allant me baigner à la rivière, un rasta tient à me présenter tous ses amis en disant que j'ai fait le tour du monde en vélo. C'est gentil, mais un peu saoulant, je préfère dormir près de la rivière...
Parce que la suite c'est la sierra Cordoba, avec un passage à 2300m. Le rythme est encore plus lent, l'effort est plus soutenu, mais il me va bien et surtout c'est beau, magnifique même le couché de soleil à 1600m pour le bivouac.
Sierra Cordobese |
J'avais décidé de ne pas passer par Cordoba tout de suite, pour déposer le vélo à Capilla Del Monte (un peu plus loin, pour un autre wwoof) et faire un peu le touriste...
Mais Carlos Paz est trop bourgeoise, semble inintéressante, j'arrive à la nuit vers le lac, après 115km... 550km de vélo depuis 6 jours, pour un "rodage", ça fait (pas) mal...
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Despues de la viaje a Chile, me quedo algunos dias en Mendoza para equipar la bici para la ruta. No fue muy facil, y la oportunidad de pedir a una artisana de hacerme las alforca en cuero...
Mi camino empeza con la pampa, una experiencia dificil porque no estava acostumbrado con la silla, y el calor, los moscitos, la distancia entre pueblos hace muchas cosas al mismo tiempo...
En este espacio, tuve suerte en encontrar personas que me ayudaran. y despues la montaña de Cordoba parece muy agradable y hermosa.
Sigo hasta Capilla del Monte para un trabajo de voluntario. En esta primera semana hice casi 600km de bici...
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