D'abord petits sentiers puis autoroutes de monocultures, c'est la fin des Andes mais la température grimpe...
Vers la cote habitent pas mal de communautés indigènes et afro descendants.
Je n'ai pas fait de rencontre vraiment spéciale mais quasi chaque jour on me recoit gentillement, me nourris et donne de quoi me laver.
guitare, vendeur de glaces et voyageur, ou de Maria, qu'on m'a proposée en mariage, ou quand toute une rue me recoit avec enthousiasme.
Cartagene est une des plus importantes villes du pays mais je prends juste le temps d'apprécier un peu la ville coloniale, qui, comme trop souvent contraste et dévalorise l'immense ville moderne. Mon visa expirant 6 jours plus tard, je vais voir la migration qui me demande soit de payer une quarantaine d'euros, soit de sortir et rentrer du pays. Moi qui étais fatigué du vélo, voila une nouvelle motivation pour pousser jusqu'au Vénézuela...
La mer caribéenne est excellente, juste quelques tours de béton pour riches viennent polluer cette cote.
Et il y a un autre genre de baignade : les volcans de lodo (boue), le phénomene s'appelle "diapirisme", c'est médicinal, agreable et ludique.
Du coté de Santa Marta, la sierra Nevada qui culmine a 5775m et notement habitée par des koguis, me donne envie de repasser par lá.
Arrivé au Vénézuela, il y a un séjour minimum de 3j pour ressortir. C'est la région de la Guajira, du désert, de la chaleur et un fort vent.
3 familles vivent la, les 3 soeurs et la mere, ils sont Wayuu et tiennent a leur traditions (langue, danses, vetements, ...) en etant "integres" a la societe (elle est orthodontiste, sa soeur enseignante). Un court sejour mais tres agreable.
Je reviens maintenant vers Santa Marta, mon avion est prévu pour le 14, vers Madrid (avec le vélo j'espere...)
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