jeudi 9 février 2012

Derniers jours en Argentine





 

En remontant la vallée, on passe a Cafayate, l'autre grande région viticole d'Argentine. Il paraît que ce sont les plus hauts crus du monde et les vendanges durent ici 3 mois...

En repartant le vélo ne roule plus bien droit mais c'est pour m'engager dans les méandres de la Conchas et ses magnifiques gorges.




(ce sont, je crois, les plus beaux paysages de rocher de ce voyage. Entre autres, quasi toutes les images ont  été "mangées" par les virus peuplant l'appareil photo. j'ai une haine infinie envers cet appareil, je crois qu'il finira bientôt broyé ou projeté contre un mur).



Là, on apprécie le vélo, pas seulement pour écouter le chant des oiseaux, les roches sont d'une richesse de couleurs et de formes hallucinantes (surtout l'anfiteatro, la garganta del diablo,...). Ce qui marque aussi c'est sa longueur, plus de 70 km de plaisir. Plaisir aussi de voir comme elles sont preservées. Là ou il faudrait des luttes, des lois et autres procédures en France, ici, le territoire a "simplement" été rendu aux indiens natifs. Pour eux la Pachamama (Terre-mère) est a respecter au même titre qu'un humain. Une centaine de familles y vit sereinement, avec son organisation (par exemple les décisions sont prises en conseils, y compris il y en a un des anciens, un des enfants...), et cotoyant sans l'envier le flot des touristes hypertechnicisés...

Sur la route chacun son rythme, j'ai croisé des cyclos tranquilles (http://www.mundoenbicicleta.com.ar) qui ont mis 2 ans 1/2 pour remonter depuis Ushuaï. Ou des étasuniens qui prennent à peine le temps de manger pour retrouver leur pays en 3 mois...

Avec Pablo, Oihan et Alex, on est presque en phase. Ces basques espagnoles devaient aller de Bangkok à Hanoï à vélo, mais ont du racheter un billet le jour du départ, à l'aéroport de Bilbao! Ils vont du coup de Buenos Aires à Lima en 3 mois (http://yanollegais.blogspot.com/).
Ils sont bien sympas, alors je m'adapte à leur progression "sportive", puisque c'est leur principale motivation.

Mais dans le difficile choix de l'itinéraire ils préfèrent aller chercher un meilleur climat (depuis 2 semaine la pluie et les orages sont quotidiens!) et surtout ils décident de shunter la Bolivie à cause de ses routes réputées désastreuses.
Pour rejoindre la côte pacifique ils viennent de passer 400km de salines et de cols jusqu'à 4800m d'altitude en 3 jours! respect.



Ils ont aussi raté la superbe quebrada de Humahuaca, classée au patrimoine de l'Unesco.
Entre terrains fertiles et pampa, elle se termine honorablement à 3780m d'altitude.


Quand même, après ces 4 jours avec eux je me sens un peu seul, d'autant plus que je pensais recevoir un peu plus d'hospitalité chez les gens.

A Abra Pampa, 70km de la Bolivie, j'étais donc dans mes réflexions-bilan sur l'Argentine, quand Roberto m'invite avec enthousiasme à me reposer chez lui, plutôt chez eux puisqu'il y a là 3 générations, et l'arrière grand père de 93 ans se trouve toujours quelque chose à faire! Pour moi aussi il y a du boulot (et rémunéré, ça tombe bien, ma carte bancaire est périmée)
Alors je me pose une dernière fois avant la Bolivie.


Santiago del Estero parece poco interessante, fuy por la montaña y sus pueblos mas "humanos", como Amaicha del Valle, un teritorio indio y Cafayate, famoso por sus vinos muy ricos...
Desde alli, se sigue otro valle para Salta, una quebrada hermosa de colores minerales y formas esculpidas por el agua. Al norte, la quebrada de Humahuaca, que esta classificada en el Patrimonio del Unesco, tanbien hace la viaje de bici muy agradable.
Entre los 2 estuve 4 dias con 3 vascos muy simpaticos y buenos desportistas, ellos seguiran para Chile con un passo a 4800m y el desierto de Atacama!
Yo retomo mi ritmo mas tranquilo y me quedo algunos dias en la casa de Roberto, un amigo de los ciclistas, 70km antes de la frontera boliviana.


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